Comment créer une entreprise ? Les 5 étapes à suivre

Vous souhaitez créer votre entreprise ? Avant de vous lancer, il sera nécessaire d’effectuer de nombreuses démarches. Parmi elles, l’établissement d’un business model, mais également l’analyse du marché apparaissent tous deux comme des éléments indispensables avant de créer votre structure. Vous devrez ensuite obligatoirement choisir un statut juridique, réaliser les formalités d’immatriculation… On vous explique toutes les démarches en détail ! La création d’entreprise n’aura plus aucun secret pour vous ! 🤫

Comment créer une entreprise ? Les 5 étapes à suivre

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🎯 En bref :

👉🏼 Commencez par préparer le terrain à l’aide d’une étude de marché : vous connaîtrez au mieux les spécificités de celui-ci (et de vos concurrents) ;

👉🏼 Selon vos ambitions et la nature de votre activité professionnelle, vous devez choisir un statut juridique ;

👉🏼 En fonction du statut choisi, les démarches de créations seront plus ou moins conséquentes ;

👉🏼 Si vous êtes encore salarié, vous pouvez créer votre entreprise, à conditions respecter les clauses de non-concurrence figurant dans votre contrat ;

👉🏼 Vous avez besoin d’un accompagnement ? Nos conseillers vous accompagnent gratuitement dans la création de votre entreprise !


Étape 1 : La construction de votre projet

Avant de lancer votre entreprise, il est essentiel de connaître avec exactitude l’ampleur de votre projet. Pour cela plusieurs étapes sont primordiales. Les voici :

1. Trouvez une idée

Vous savez d’ores et déjà que vous souhaitez vous lancer à votre compte, mais vous êtes en manque d’idée ? De notre côté, nous pensons qu’un bon projet est un projet :

  • Qui correspond à vos envies et à vos compétences ;
  • Innovant : qui apporte une réelle plus value à vos clients ;
  • Qui pourra rencontrer son public au moment de son lancement ;
  • Basé sur un modèle économique viable et rentable.

Consultez votre entourage, il pourra vous aider dans la quête du projet idéal !

2. Réalisez une étude de marché

Vous avez d’ores et déjà une idée de création d’entreprise ? L’étude de marché vous permettra d’appréhender au mieux chacune des spécificités de votre environnement. Vous pouvez donc identifier, analyser et comprendre ses contraintes et surtout, ses clés de réussite. Avec l’étude de marché, vous bénéficiez des connaissances nécessaires pour réduire au maximum les risques d’échec et prendre les bonnes décisions. Cette dernière vous donnera également une indication du meilleur moment pour lancer votre activité.

Bien connaître son environnement, c’est s’assurer d’implanter durablement son entreprise sur le marché et à plus long terme, de mieux cerner les forces en présence.

L’objectif ici est de réduire les risques, en anticipant au maximum tous les facteurs :

  • Aurez-vous une forte concurrence dès le début de votre activité professionnelle, ou serez-vous seul sur votre marché ?
  • Le besoin auquel vous répondrez existe-t-il déjà, ou devrez-vous communiquer sur ce besoin ?
  • À quels prix vos cibles sont-elles habituées ?

faire-un-business-plan

3. Construisez un business plan

Le business plan est un élément indispensable pour une création d’entreprise. La raison ? Il vous aide à clarifier les objectifs de votre activité et à élaborer une stratégie solide et efficace pour les atteindre. Ce dernier mentionne :

  • Les objectifs de l’entreprise ;
  • Les stratégies pour les atteindre ;
  • Les plans de financement ;
  • L’étude de marché ;
  • Des projections financières, etc.

Le business plan est aussi un document que vous pouvez partager avec votre banque ou de potentiels investisseurs, en particulier si vous prévoyez de lever des fonds. Car oui, toutes les informations que vous y avez indiquées offrent une vision claire et précise de l’avenir. Vous montrez (et vous prouvez) que vous avez les moyens de réussir votre entreprise, que vous savez où vous allez. Sans ce document, vous aurez du mal à convaincre les établissements financiers de vous soutenir financièrement.

Au-delà de ces étapes qui précèdent la création de votre entreprise, le business plan permet, une fois l’activité lancée, d’avoir un outil de suivi de votre activité. Il permet notamment de voir si vous avez atteint vos objectifs, quels progrès sont encore à faire, et quels éléments initiaux doivent être ajustés.

Les données de votre business plan ne sont pas gravées dans la pierre : vous pouvez les modifier par la suite pour les faire correspondre à vos nouveaux objectifs. Au fur et à mesure du développement de votre entreprise, vous verrez vos objectifs et vos ambitions évoluer.

Étape 2 : Le choix de votre statut juridique

Le statut d’une entreprise est la forme qu’elle revêt. Ce dernier définit les règles qui régiront l’entreprise :

  • Comment fonctionnera-t-elle ? Qui prendra les décisions : un associé unique, plusieurs associés, des actionnaires ?
  • À quelle fiscalité sera-t-elle soumise ? Quels impôts et quelles taxes votre entreprise paiera-t-elle ?
  • À quelles obligations votre entreprise devra-t-elle se plier, notamment sur le plan comptable ?
  • Chômage, retraite, congés payés : de quelle protection sociale les associés et employés de l’entreprise pourront-ils profiter ?

Quel statut juridique choisir ?

Auto-entreprise (également connue sous le nom de micro-entreprise), entreprise individuelle, société par actions simplifiée… Il existe un grand nombre de statuts juridiques, qui répondent tous à des critères spécifiques et dicteront la fiscalité de l’entreprise et ses obligations comptables. C’est pour cela que le choix de la forme juridique est une étape importante pour la vie de votre entreprise. Parmi les différents statuts juridiques, vous avez le choix entre :

  • Les entreprises individuelles, notamment les auto-entreprises ;
  • Les sociétés commerciales, qui peuvent exister sous une forme unipersonnelle : société par actions simplifiée (SAS) et société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), société à responsabilité limitée (SARL) et entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), société anonyme (SA), société en commandite par actions (SCA)… ;
  • Les sociétés civiles, notamment dédiées à certains secteurs d’activité (immobilier, professions réglementées…).

Le choix du statut juridique a également un impact direct sur vos démarches administratives de création d’entreprise. Selon votre statut, la création et la cession de l’entreprise se feront selon des modalités différentes. Si vous vous associez avec d’autres personnes au sein d’une société, la création et la gestion de votre entreprise impliqueront plus de démarches que si vous vous lancez en solo : rédaction des statuts, répartition du capital social, obligations comptables…

En tant que créateur d’entreprise, le choix du statut juridique peut avoir un impact sur votre rémunération et votre protection sociale. Si le statut de votre entreprise fait de vous un dirigeant assimilé salarié, vous profiterez d’une meilleure protection sociale, mais les cotisations seront plus élevées. À l’inverse, si votre statut juridique fait de vous un travailleur non salarié (TNS), les cotisations seront moins lourdes, ce qui peut augmenter votre rémunération. En contrepartie, la protection sociale est moins bonne.

Choix du statut juridique : quel impact sur la fiscalité ?

La forme aura un impact sur votre régime fiscal. Selon votre statut, vos bénéfices peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS).

Certains statuts juridiques peuvent choisir leur régime fiscal en fonction de celui qui sera le plus avantageux :

  • Les EURL et EIRL peuvent choisir entre impôt sur les sociétés (IS) et impôt sur le revenu (IR) ;
  • Les SARL, SAS (ou SASU) et autres SA sont soumises à l’impôt sur les sociétés, mais peuvent opter pour l’impôt sur le revenu pour une durée maximale de 5 ans ;
  • Les entreprises individuelles sont forcément imposées à l’impôt sur le revenu (IR).

Étape 3 : L’immatriculation de votre entreprise

L’immatriculation de votre entreprise est l’étape qui confirme sa création de manière officielle. C’est en validant cette étape que vous recevrez les identifiants de votre entreprise, qui sont essentiels pour exercer votre activité : numéro SIREN, numéro SIRET, ou encore code APE.

Jusqu’à la fin du mois de décembre 2022, les CFE étaient chargées de recueillir les formalités des différentes entreprises puis de les transmettre aux organismes concernés. Mais depuis le 1er janvier 2023, les entrepreneurs doivent se rendre sur le guichet unique de l’INPI pour créer ou modifier une entreprise.

Pour créer votre entreprise, rendez-vous sur formalites.entreprises.gouv.fr pour ouvrir un compte. Il vous suffira de suivre les instructions données à l’écran au fur et à mesure de votre avancée dans les démarches.

Par ailleurs, il est bon de noter que les démarches pour immatriculer son entreprise varient selon le statut juridique choisi.

Qu’importe votre statut, vous devez obligatoirement domicilier votre entreprise avant même d’immatriculer votre entreprise ! Il s’agit là d’une étape primordiale à ne surtout pas prendre à la légère puisque l’adresse de domiciliation impactera, le montant des impôts, l’éligibilité de à certaines règles ou encore la date de déclaration de vos impôts ! Plusieurs choix s’offrent à vous lorsqu’il s’agit de choisir le siège social de votre entreprise vous pouvez domicilier votre activité à votre domicile personnel, dans un local dédié, un espace de coworking ou encore une société de domiciliation. 🏠

Quelles sont les étapes pour immatriculer une entreprise individuelle ?

Que vous optiez pour l’entreprise individuelle ou l’auto-entreprise, les formalités de création sont relativement simples et rapides. Contrairement à la société vous n’aurez pas à déposer de capital social ni à rédiger de statuts constitutifs. Voici les étapes à accomplir :

1. Votre activité relève d’une profession réglementée ?

Dans ce cas précis, vous devez obligatoirement accomplir les formalités liées à votre activité. Vous devrez très probablement vous inscrire à un ordre (l’Ordre des médecins, par exemple). Si vous êtes un praticien de santé, prévoyez également une inscription à la CPAM.

Pensez à souscrire les assurances obligatoires ! En fonction de votre activité certaines assurances sont obligatoires, c’est notamment le cas si vous exercez en tant qu’avocat.

2. Immatriculation de votre entreprise auprès de l’INPI

Ensuite, vous devez remplir le formulaire de création sur le guichet unique des entreprises (l’INPI). En quelques clics seulement votre entreprise est créée !

Vous devrez fournir plusieurs justificatifs et notamment :

  • Une copie de votre justificatif d’identité en cours de validité ;
  • Une attestation sur l’honneur de non-condamnation et de filiation ;
  • Un justificatif de domiciliation ;
  • Une attestation de notification au conjoint si vous êtes mariés ;
  • Une des diplômes s’il s’agit d’une activité réglementée.

Vous recevrez dans les jours suivants, votre extrait K ainsi que vos numéros SIREN et SIRET.

3. Inscription auprès de l’Urssaf

Vous êtes auto-entrepreneur ? Dans ce cas précis, vous devrez également créer un espace Urssaf. C’est sur cet espace que vous déclarerez votre chiffre d’affaires et paierez vos cotisations sociales. Cliquez 👉🏼 juste ici 👈🏼 pour créer votre compte Urssaf !

Vous devrez déclarer mensuellement ou trimestrielle votre CA, et ce même si ce dernier est de 0 !

Pour créer votre espace Urssaf, devrez fournir des informations telles que :

  • Votre numéro SIRET ;
  • Votre régime fiscal ;
  • Vos coordonnées bancaires, et

4. Ouverture d’un compte bancaire dédié à votre activité

Une entreprise individuelle ne sera jamais dans l’obligation d’ouvrir un compte professionnel. Il est toutefois obligatoire d’ouvrir un compte dédié à votre activité si vous dépassez les 10 000 € de chiffre d’affaires annuel 2 années de suite.

Cette séparation entre votre compte perso et votre compte pro vous donnera une meilleure lisibilité sur vos recettes et vos dépenses en cas de contrôle de la part de l’administration fiscal.

De notre côté, nous vous conseillons, et ce, quel que soit votre CA d’ouvrir un compte bancaire dédié. Ce dernier viendra faciliter vos démarches comptables.

Schéma création d'une entreprise individuelle sur fond beige

Quelles sont les étapes pour l’immatriculation d’une société ?

Les étapes de création d’une société sont quant à elles bien plus contraignantes

1. Rédaction des statuts de votre société

Les statuts d’une société constituent le socle juridique du fonctionnement d’une société. Ces derniers doivent obligatoirement être rédigés à l’écrit et devront notamment mentionner :

  • La dénomination sociale ;
  • La forme juridique ;
  • L’adresse du siège social ;
  • L’objet social (ce dernier définit l’ensemble des activités que peut exercer la structure) ;
  • Le montant du capital social ;
  • La répartition des parts sociales ou des actions ;
  • La nature et le montant des apports ;
  • Le gérant.

Ces statuts devront ensuite être signés par l’ensemble des associés.

2. La constitution et le dépôt du capital social

Le capital social est tout simplement le patrimoine de l’entreprise. Ce dernier est composé des apports numéraires (somme d’argent) et des apports en natures (les biens mobiliers et immobiliers) effectués par les associés à la création de l’entreprise. En échange de ces apports les associés reçoivent des parts dans la société.

Une fois le capital de votre société constitué, vous devez déposer vos fonds numéraires auprès d’une banque sur un compte pro ou auprès d’un notaire. En échange, vous recevrez une attestation de dépôt qui vous sera demandée lors de l’immatriculation de votre société.

Le montant minimum du capital social est de :

  • 1 € pour une SARL, SAS, SASU, SNC ou EURL ;
  • 37 000 € pour une société anonyme (SA).

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3. Publication d’un avis de constitution

Toutes les sociétés (excepté les sociétés civiles) doivent publier un avis de constitution de l’entreprise dans un journal d’annonces légales (JAL) afin de rendre l’existence de l’entreprise publique. Il s’agit là d’une étape payante. Les frais de publication au journal d’annonces légales varient en fonction de la taille de l’annonce et des prix pratiqués par le JAL.

4. L’immatriculation auprès de l’INPI

Enfin, rendez-vous sur le guichet unique de l’INPI pour remplir le formulaire d’immatriculation de votre entreprise. Vous devrez par ailleurs transmettre :

  • Une copie des statuts de votre entreprise datée et signée ;
  • Une attestation du dépôt de capital social ;
  • Une attestation de parution de l’avis de constitution ;
  • Un justificatif d’identité de chacun de dirigeants en cours de validité ;
  • Une attestation sur l’honneur de non-condamnation et de filiation du ou des dirigeant(s) ;
  • Une attestation de domiciliation ;
  • Une copie de vos diplômes et certifications si vous exercez une activité réglementée.

Une fois le formulaire d’immatriculation complété et les justificatifs transmis, vous devrez vous acquitter des frais légaux par carte bancaire.

Dans les semaines suivantes, vous recevrez vos différents numéros d’immatriculation et notamment votre numéro SIREN, SIRET, votre extrait Kbis…

Les démarches de création d'une Société : notre schéma

L’accompagnement à la création d’entreprise

Depuis le 1er janvier 2023, l’INPI est l’unique interlocuteur auquel vous devez vous adresser pour l’immatriculation de votre entreprise. Le guichet unique a remplacé le CFE (centre des formalités des entreprises) de l’Urssaf et des greffes de tribunal de commerce.

Il s’agit là d’un organisme qui vous aide à créer juridiquement votre entreprise. D’ailleurs, si vous rencontrez la moindre difficulté, vous pouvez contacter un conseiller sur le site internet du guichet unique ou par e-mail pour demander un accompagnement à la création d’entreprise.

Ensuite, pour régler vos cotisations sociales et votre retraite, vous devez vous tourner vers le site de l’Urssaf. La CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) assure votre protection sociale : elle a votre couverture et vos dossiers de remboursement.

Le SIE (service des impôts des entreprises) est votre interlocuteur principal pour tout ce qui concerne les impôts professionnels. Il est chargé de recouvrer l’ensemble des impôts dus par les professionnels. Vous pouvez le contacter pour toute demande au sujet de vos impôts, comme :

  • Le prélèvement à la source ;
  • Les acomptes ;
  • Les déductions ;
  • Les abattements, etc.

Pour ce qui concerne les détails de votre création d’entreprise (comme la rédaction des statuts pour une société), vous pouvez faire appel à un professionnel du droit, notamment un avocat fiscaliste. Moins chères et plus rapides, les solutions en ligne vous offrent aussi une aide précieuse pour créer votre entreprise.

Les logiciels de comptabilité en ligne, comme Indy, vous permettent de reprendre la main sur la gestion de votre entreprise !

Puis-je créer une entreprise tout en étant salarié ?

En tant que salarié il vous est possible de créer votre propre entreprise tout en conservant votre statut de salarié, à condition de respecter les éventuelles clauses de non-concurrence figurant dans votre contrat.

Notez par ailleurs qu’il est possible de demander un congé pour création ou reprise d’entreprise auprès de votre employeur si vous avez au moins 24 mois d’ancienneté qu’ils soient consécutifs ou non. Vous pourrez alors négocier la durée du congé avec votre employeur. Ce dernier ne devra toutefois pas dépasser la limite maximale imposée par la convention collective ou l’accord collectif de l’entreprise. Dans le cas où l’entreprise où vous êtes salarié n’a pas de convention collective ou d’accord collective, la durée maximale ne peut pas dépasser un an (mais vous pouvez la renouveler pour une année supplémentaire).

Enfin, vous devez fournir les informations suivantes à votre employeur :

  • La date de début de congé ou de la période à temps partiel ;
  • L’amplitude de la réduction souhaitée de temps de travail ;
  • La durée envisagée pour le congé ou le temps partiel.

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Quels frais prévoir pour créer une entreprise ?

Le coût de création de votre entreprise dépendra du statut juridique de votre structure. Ce dernier pourra se situer entre 0,00 € pour les micro-entreprises et monter jusqu’à 300€ si vous créez une société.

Les deux principaux frais de création sont les frais d’immatriculation et les frais de publication dans un journal d’annonce légal (pour les sociétés uniquement).

Vous êtes en auto-entreprise

Les démarches de création d’une micro-entreprise seront totalement gratuites.

Statut juridique Activité Prix de l’immatriculation
🧑🏽‍🔧Auto-entreprise Toutes Gratuit
👨🏼‍💼 Entreprise individuelle Commerciale 24,08€
Artisanale 45€
Agricole et libérale Gratuit
🤝 Société Commerciale 37,45€
Artisanale 73,86€
Civile 88,29€

Contrairement aux auto-entreprises, les sociétés, devront également s’acquitter du paiement de la publication dans un JAL. Les montants diffèrent en fonction du lieu de domiciliation.

Statut juridique Prix de l’annonce légale
  📍En France métropolitaine, Guadeloupe,
Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy,
Saint-Martin et Wallis-et-Futuna.
📍 À la Réunion et Mayotte
EURL 121€ 143€
SARL 144€ 168€
SASU 138€ 162€
SAS 193€ 226€

Notez que d’autres coûts annexes peuvent être nécessaires :

  • Lors de la rédaction des statuts si vous souhaitez un accompagnement de la part d’un expert ;
  • Lors du dépôt du capital social si vous optez pour une banque appliquant divers frais ;
  • Pour domicilier votre entreprise, notamment si vous vous tournez vers une société de domiciliation ;
  • Ou encore lors du dépôt de votre marque.

Comment financer son projet ?

Vous manquez de moyens pour financer votre projet ? Pas de panique, il existe de nombreux moyens d’obtenir des fonds pour vous lancer à votre compte ! Aujourd’hui nous distinguons deux sortes de financement :

  • Les aides d’Etat ;
  • Les financements privés.

Les aides d’Etat

  • L’aide à la création et à la reprise d’entreprise (Acre) ;
  • L’aide à la reprise et à la création d’entreprise (Arce) ;
  • L’accompagnement à la création d’entreprise en région (ex-Nacre) :
  • Les aides en fonction de votre lieu d’implantation (ZFU, ZRR, ZFANG…) ;
  • Le crédit d’impôt recherche (CIR) ;
  • Etc…

Les financements privés

Parmi les financements privés nous pouvons nommer :

  • La levée de fonds ;
  • Les business angels ;
  • Le capital-risque ;
  • Le financement participatif ou crowdfunding ;
  • Les prêts accordés par les banques (les prêts bancaires ou les prêts d’honneur) ;
  • Les subventions proposées par les incubateurs ou les pépinières.

Pour en savoir plus sur chacune de ces aides, nous vous conseillons de vous rapprocher directement des organismes compétents. Vous pourrez ainsi vérifier votre éligibilité.

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Vous avez la moindre interrogation au sujet de la création d’entreprise ? Laissez-nous un message dans la partie « commentaire », nous serions ravis de vous éclairer ! 💡

FAQ : Questions fréquemment posées

Quel statut juridique pour créer une entreprise sans argent ?

Ici, nous vous conseillons de vous tourner vers la micro-entreprise. Il s’agit là d’une forme simplifiée d’entreprise individuelle qui ne demande pas d’apport financier particulier et qui vous permet de bénéficier d’obligations comptables simplifiées.

Je veux créer mon entreprise sans associé, quelle structure juridique choisir ?

Créer son entreprise seul n’est pas si différent d’une création avec plusieurs associés. Si vous souhaitez vous lancer seul, sans aucun associé, vous pourrez soit opter pour une société unipersonnelle (SASU ou EURL), ou une entreprise en nom propre (auto-entreprise ou entreprise individuelle). Le choix du statut de votre entreprise impactera non seulement la fiscalité, mais également la protection sociale du dirigeant.

Peut-on créer son entreprise gratuitement ? Si non, quel est le coût de création ?

  • En micro-entreprise, les formalités de création seront 100% gratuites ;
  • En entreprise individuelle, le coût dépendra de la nature de l’activité. La création d’une activité agricole et d’une activité libérale est gratuite. La création d’une activité commerciale et ou artisanale sera forcément payante.
  • Enfin, la création d’une société sera obligatoirement payante, en raison des démarches d’enregistrement.

Le portage salarial est-il un statut juridique ?

Le portage salarial est un statut « hybride ». Il se situe entre le salariat et l’indépendance. Ici, le travailleur indépendant porté est salarié de l’entreprise de portage. C’est l’entreprise de portage qui trouve les missions pour ce dernier. Un contrat de travail a été conclu entre l’entreprise de portage et le salarié porté.

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par Marine Griffond

Marine est rédactrice de contenu chez Indy. Spécialiste de l'IS, elle apporte dans ses articles expertise et conseils pratiques pour naviguer dans l'univers de la comptabilité