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Obtenir le chômage suite à une démission après le délai de 4 mois : est-ce possible ?

Démissionner sans perdre ses droits au chômage ? L’idée est attirante, notamment pour ceux qui envisagent une création d’entreprise pendant leur chômage. Et bonne nouvelle, la réglementation cache une exception méconnue. Cette procédure impose 4 mois sans revenu, puis un réexamen minutieux de votre dossier par France Travail. Mais attention, obtenir le chômage 4 mois après une démission exige une stratégie précise. Quels arguments porter devant les instances ? Comment prouver votre recherche active d’emploi ? Découvrez comment décrocher vos allocations malgré votre démission et maîtriser cette procédure complexe.

Obtenir le chômage suite à une démission après le délai de 4 mois : est-ce possible ?

Résumé :

  • L’allocation chômage compense exclusivement la perte involontaire d’emploi (licenciement, fin de CDD, rupture conventionnelle). La démission prive automatiquement du droit aux allocations puisqu’elle constitue un choix personnel du salarié ;
  • Les 17 cas de « démission légitime » et les démissions en cours d’indemnisation permettent de percevoir les allocations immédiatement, sans période de carence ;
  • Le dispositif démission-reconversion autorise les salariés en CDI à démissionner pour créer une entreprise ou se reconvertir tout en percevant des allocations, sous condition de 1 300 jours d’ancienneté et validation ATpro ;
  • Les autres démissionnaires peuvent obtenir des allocations via l‘Instance Paritaire Régionale après 121 jours d’attente obligatoire et présentation d’un dossier prouvant leur recherche active d’emploi.

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Comprendre les bases du chômage après une démission

Les conditions générales d’accès au chômage en France

Six mois de travail : la condition incontournable

Percevoir le chômage exige de justifier une activité salariée minimale. Cette condition d’affiliation impose de travailler 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois, soit environ 6 mois d’activité. Pour les demandeurs d’emploi de 55 ans et plus, cette recherche s’étend à 36 mois, facilitant l’accès aux droits.

Cette durée peut être constituée chez un ou plusieurs employeurs. Les périodes de formation professionnelle comptent également, dans la limite de deux tiers du nombre de jours travaillés. Ainsi, 90 jours travaillés donnent droit à 60 jours de formation maximum (2/3 de 90), soit 150 jours d’affiliation au total.

Nouveauté 2025 : pour les travailleurs saisonniers, 108 jours travaillés ou 758 heures (5 mois) exclusivement au titre de contrats saisonniers suffisent désormais.

Perdre son emploi de manière involontaire

France Travail indemnise uniquement la perte d’emploi subie. Licenciement pour motif personnel ou économique, fin de CDD, rupture de mission d’intérim ou rupture conventionnelle constituent des motifs recevables. À l’inverse, les démissions classiques restent automatiquement exclues de ce dispositif, contrairement au chômage après rupture conventionnelle qui préserve vos droits.

Recherche active d’emploi et conditions complémentaires

Vous devez rechercher activement un emploi ou suivre un parcours de formation inscrit dans votre contrat d’engagement. Cette obligation implique de répondre aux convocations de France Travail, d’accepter les formations proposées et de respecter votre projet personnalisé d’accès à l’emploi.

L’inscription à France Travail doit intervenir dans les 12 mois suivant la fin de contrat. La résidence sur le territoire français s’impose, tout comme l’aptitude physique au travail. L‘impossibilité de prétendre à une retraite à taux plein et l’absence de refus répétés d’offres raisonnables d’emploi complètent ces exigences.

Bon à savoir : Le chômage technique (suspension temporaire par l’employeur) et le chômage conjoncturel (fluctuations économiques) relèvent de dispositifs spécifiques, souvent plus rapides que l’aide au retour à l’emploi classique.

La différence entre démission légitime et démission classique

Le principe général : démission = pas de droit au chômage

Démission et chômage ne sont pas compatibles. En effet, la démission constitue une rupture volontaire du contrat de travail à l’initiative du salarié. Cette décision personnelle exclut toute indemnisation chômage. Non négligeable : cette distinction évite que les cotisations financent des choix personnels plutôt que des aléas professionnels subis.

Les 17 cas d’exception reconnus par la loi

17 situations précises transforment votre démission en motif légitime ouvrant droit aux allocations. Chaque cas exige des justificatifs précis : certificat de mariage pour un déménagement conjugal, récépissé de plainte pour harcèlement, décision judiciaire pour non-paiement de salaire… etc.

Comparaison avec la rupture conventionnelle

Alternative sécurisée : le chômage après rupture conventionnelle préserve automatiquement les droits aux allocations. Cette procédure négociée évite l’incertitude de la validation d’une démission légitime et garantit l’indemnisation immédiate après homologation.

Bon à savoir : Attention, depuis 2023, l’abandon de poste est reconnu comme une démission.

Le délai de 4 mois après démission : à quoi correspond-il ?

chomage apres démissions 4 mois

Définition du délai de carence et d’attente

Le délai d’attente : 7 jours pour tous

Le délai d’attente de 7 jours s’applique systématiquement à tous les demandeurs d’emploi, quelle que soit la cause de rupture de leur contrat. Cette « franchise » universelle précède le premier versement d’allocation et court dès l’inscription à France Travail. Ce délai ne constitue pas une sanction, mais une règle générale d’organisation administrative. Il s’applique une seule fois par période de 12 mois, même en cas de réinscriptions multiples.

Exemple – Pierre, licencié économique :

  • Fin de contrat : 15 janvier 2025
  • Inscription France Travail : 20 janvier 2025
  • Délai d’attente : 7 jours
  • Première allocation : 27 janvier 2025

Bon à savoir : D’autres différés peuvent retarder l’indemnisation. Le différé congés payés concerne les congés non pris qui sont indemnisés à la fin du contrat. Le différé indemnités supra-légales s’applique quand les indemnités de rupture (indemnités conventionnelles, transactionnelles, licenciement) dépassent les minimums du Code du travail.

Le délai de carence : 121 jours pour les démissionnaires

Le délai de carence correspond à une période de 121 jours calendaires pendant laquelle le demandeur d’emploi démissionnaire ne perçoit aucune allocation chômage. Important : ce délai se calcule à partir du lendemain de la fin du contrat de travail, non de l’inscription à France Travail. Cette période d’attente concerne exclusivement les démissions non reconnues comme légitimes par France Travail.

Exemple – Sophie, démissionnaire :

  • Démission : 15 janvier 2025
  • Délai de carence : 121 jours (du 16 janvier au 16 mai 2025)
  • Réexamen possible : à partir du 17 mai 2025

Bon à savoir : Les 121 jours correspondent à des jours calendaires (incluant week-end et jours fériés), soit exactement 4 mois. Cette période diffère des jours ouvrés utilisés pour calculer les conditions d’affiliation au chômage.

Pourquoi ce délai est-il fixé par la réglementation ?

Le principe de privation involontaire d’emploi

L’assurance chômage repose sur un principe fondamental : seules les personnes involontairement privées d’emploi peuvent bénéficier des allocations. Cette règle protège l’équilibre financier du système en distinguant clairement les situations subies des choix personnels. La démission constitue un départ volontaire qui rompt ce principe. Le délai de 121 jours matérialise cette distinction en imposant une période probatoire avant tout réexamen.

Responsabilisation et évaluation de la sincérité

Ce délai permet d’évaluer la sincérité des démarches du demandeur d’emploi. Pendant 4 mois, France Travail observe si la recherche d’emploi reste active malgré l’absence d’indemnisation. Cette période teste la réelle motivation du démissionnaire à retrouver un emploi.

Prévention des démissions de complaisance

Sans ce délai, le système encouragerait les démissions stratégiques : salariés lassés de leur poste, projets personnels financés par les allocations, démissions d’arrangements entre employeur et salarié. Ces comportements déstabiliseraient l’équilibre financier de l’assurance chômage. Le délai de 121 jours décourage ces pratiques en imposant une période sans revenu de remplacement. Cette contrainte financière garantit que seuls les demandeurs réellement en difficulté persistent dans leurs démarches.

Protection de la solidarité nationale

L’assurance chômage fonctionne sur la solidarité entre cotisants. Les salariés financent un système destiné à protéger contre les aléas professionnels subis, non contre les choix personnels. Le délai de carence préserve cette logique solidaire en évitant que les cotisations financent des décisions individuelles volontaires. Cette période d’attente maintient la cohérence du système tout en offrant une seconde chance aux démissionnaires de bonne foi.

Cas dans lesquels une démission peut être indemnisée

Les situations reconnues comme “démission légitime”

La réglementation reconnaît 17 cas précis où la démission ouvre automatiquement droit aux allocations chômage, sans délai de carence. Ces situations légitimes couvrent trois grandes catégories définies par la Convention d’assurance chômage.

Les motifs familiaux

  • Les démissions pour raisons familiales constituent la première catégorie de motifs légitimes. Le mariage ou la conclusion d’un PACS justifie la démission si elle entraîne un changement de résidence, à condition que moins de deux mois s’écoulent entre la démission et l’événement ;
  • La démission pour suivre son conjoint qui change de lieu de résidence pour un nouvel emploi reste légitime, qu’il s’agisse d’une mutation, d’un changement d’employeur ou d’une création d’entreprise. Cette protection s’étend aux mineurs suivant leurs parents et aux majeurs sous tutelle accompagnant leur tuteur ;
  • Les violences conjugales légitiment également la démission quand elle s’accompagne d’un changement de résidence et du dépôt d’une plainte. Enfin, la démission pour suivre un enfant handicapé admis dans une structure d’accueil éloignée constitue un motif familial reconnu. Cette protection s’avère particulièrement importante pour les parents en situation de chômage et congé maternité qui doivent organiser l’accueil de leur enfant.

Les motifs professionnels

  • Les dysfonctionnements graves de l’entreprise justifient la démission légitime. Le non-paiement des salaires constitue un motif reconnu, à condition de justifier d’une ordonnance de référé allouant une provision pour arriérés de salaires ;
  • Le harcèlement ou les actes délictueux subis au travail légitiment la démission si une plainte a été déposée auprès du procureur de la République. Cette protection couvre les violences physiques, morales ou sexuelles exercées dans le cadre professionnel ;
  • Le retour d’emploi de courte durée (moins de 65 jours travaillés) après un licenciement, une rupture conventionnelle ou une fin de CDD constitue également un motif légitime, évitant la pénalisation des tentatives de reclassement échouées.

Les situations spécifiques

  • Certaines situations professionnelles particulières bénéficient de règles adaptées. Les contrats aidés (les Contrats Uniques d’Insertion – CUI) peuvent être rompus légitimement pour exercer un emploi durable ou suivre une formation qualifiante ;
  • Le service civique justifie la démission d’un emploi salarié, reconnaissant l’utilité sociale de cet engagement. Les journalistes professionnels peuvent démissionner légitimement suite à la cession, cessation ou changement d’orientation de leur publication, avec versement de l’indemnité légale spécifique.

La prise en compte des projets professionnels ou reconversions

Depuis 2019, les salariés démissionnaires peuvent bénéficier des allocations chômage s’ils poursuivent un projet de reconversion professionnelle ou de création d’entreprise. Cette dérogation exceptionnelle évite le délai de carence de 121 jours, à condition de respecter une procédure stricte.

Les conditions d’éligibilité strictes

L’accès à ce dispositif exige de justifier d’au moins 1 300 jours travaillés au cours des 60 derniers mois, soit environ 5 années d’activité continue. Cette condition s’apprécie en jours travaillés, indépendamment du temps de travail (temps plein ou partiel) et du nombre d’employeurs. Le demandeur doit être salarié en CDI de droit privé au moment de la démission. Les agents publics, les intérimaires et les salariés en CDD restent exclus de ce dispositif.

La validation ATpro obligatoire

Le projet doit présenter un caractère réel et sérieux attesté par l’Association Transition Pro (ATpro) compétente. Cette commission paritaire vérifie que le projet révèle une réelle volonté de changer de métier ou de secteur d’activité.

L’ATpro évalue la cohérence du projet : adéquation entre formation envisagée et objectif professionnel, faisabilité financière, analyse du marché du travail cible. Pour les créations d’entreprise, elle examine l’étude de marché, le business plan et la viabilité économique du projet.

La procédure en quatre étapes

Le dispositif impose un parcours obligatoire. D’abord, le salarié doit bénéficier d’un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) pour structurer son projet. Cette étape préalable conditionne la recevabilité de la demande.

Ensuite, il constitue son dossier avec l’aide du conseiller CEP et le transmet à l’ATpro de sa région. La commission dispose de 2 mois maximum pour se prononcer sur le caractère réel et sérieux du projet.

En cas d’attestation favorable, le demandeur dispose de 6 mois pour démissionner et s’inscrire à France Travail. L’obligation de recherche d’emploi est remplacée par l’accomplissement des démarches nécessaires à la mise en œuvre du projet professionnel.

France Travail contrôle la réalité de ces démarches au bout de 6 mois d’indemnisation. L’absence de justification entraîne une radiation de 4 mois et l’arrêt des allocations.

Obtenir le chômage après 4 mois d’inactivité

Le réexamen de votre dossier par Pôle emploi

L’Instance Paritaire Régionale : l’organe décisionnaire

Après 121 jours de chômage non indemnisé, le démissionnaire peut demander le réexamen de sa situation auprès de l’Instance Paritaire Régionale (IPR). Cette instance, créée par la loi du 13 février 2008, constitue l’unique voie de recours pour obtenir des allocations après une démission non légitime.

Bon à savoir : l’IPR siège au sein de chaque direction régionale de France Travail et dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour accorder ou refuser l’indemnisation après examen de chaque situation individuelle.

Une composition strictement paritaire

Chaque IPR comprend 10 membres titulaires : 5 représentent les employeurs (MEDEF, CPME, U2P) et 5 représentent les salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO). Cette parité garantit l’équilibre des décisions entre les intérêts patronaux et salariés. Les mandatés sont désignés pour 3 ans renouvelables par leurs organisations respectives. Les décisions se prennent à la majorité absolue et les séances ne sont pas publiques, préservant la confidentialité des dossiers examinés.

Délais et modalités de décision

L’IPR statue au cas par cas, analysant la situation individuelle de chaque demandeur. Bien qu’aucun délai légal ne soit fixé, les instances traitent généralement les dossiers dans un délai raisonnable après leur saisine.

La décision peut faire l’objet d’un réexamen en cas de faits nouveaux susceptibles de modifier l’appréciation initiale. L’attribution éventuelle des allocations prend effet au 122e jour suivant la fin du contrat de travail, soit le lendemain de l’expiration du délai de carence.

Les justificatifs et démarches nécessaires pour appuyer votre demande

Preuves de recherche active d’emploi

Pour convaincre l’IPR de la légitimité de votre demande, vous devez démontrer une recherche d’emploi effective et active pendant les 121 jours d’attente. Cette obligation impose de constituer un dossier probant comprenant plusieurs éléments.

Les copies de candidatures envoyées constituent la preuve principale : lettres de motivation, Curriculum Vitae (CV) transmis, candidatures spontanées. Conservez également les réponses des employeurs, qu’elles soient positives ou négatives, ainsi que les accusés de réception automatiques.

Les justificatifs d’entretiens renforcent votre dossier : convocations, confirmations de rendez-vous, comptes-rendus d’entretiens. Documentez aussi vos démarches de formation : inscriptions, demandes de financement, participation à des sessions d’information.

Documents administratifs et financiers

L’attestation employeur (certificat de travail) et le solde de tout compte constituent les pièces de base de votre dossier. Ce dernier détaille les sommes perçues à la fin du contrat : indemnités de congés payés, primes éventuelles, derniers salaires.

Le calcul du solde de tout compte influence directement les délais d’indemnisation. Les indemnités compensatrices de congés payés génèrent des différés supplémentaires selon des formules précises que l’IPR vérifiera.

Utilisation des simulateurs France Travail

Le simulateur de droits « Perte d’emploi » (ici) de France Travail vous aide à estimer vos droits potentiels à l’allocation chômage. Cet outil évalue le montant et la durée d’indemnisation selon votre situation.

Nos conseils pratiques pour maximiser vos chances d’acceptation

Constitution d’un dossier exhaustif et organisé

La qualité de votre dossier détermine largement l’issue de votre demande auprès de l’IPR. Constituez un classeur chronologique retraçant vos 121 jours de chômage.

Quantifiez vos efforts : nombre de candidatures par semaine, secteurs prospectés, élargissement géographique de vos recherches. L’IPR apprécie la progression et l’intensification des démarches dans le temps. Documentez également vos adaptations : modification de CV, nouvelles compétences acquises, reconversion envisagée.

Joignez systématiquement les pièces justificatives : certificat de travail, solde de tout compte, attestation employeur. Ces documents officiels crédibilisent votre démarche et facilitent l’instruction du dossier.

Stratégies d’argumentation percutantes

Adoptez une approche factuelle plutôt qu’émotionnelle. L‘IPR évalue vos efforts réels, non les circonstances de votre démission. Mettez en avant votre évolution professionnelle : formations suivies, certifications obtenues, nouvelles compétences développées.

Démontrez votre adaptabilité : acceptation d’emplois temporaires, missions courtes, élargissement de vos critères de recherche (salaire, zone géographique, type de contrat). Cette flexibilité prouve votre motivation réelle à retrouver un emploi.

Contextualisez votre situation sans victimiser : évolution du marché de l’emploi dans votre secteur, difficultés spécifiques à votre région, reconversion nécessaire. Appuyez ces éléments par des données objectives : statistiques locales, études sectorielles.

Préparez un argumentaire structuré en trois points : démonstration de vos efforts constants, évolution de votre profil professionnel, obstacles rencontrés et solutions mises en œuvre. Cette présentation méthodique facilite la compréhension de votre parcours par les membres de l’IPR.

Important : restez honnête et cohérent. Les incohérences fragilisent votre crédibilité et peuvent compromettre votre demande.

Vous avez davantage de questions sur le chômage après une démission et/ou après une période de 4 mois ? N’hésitez pas à utiliser l’espace commentaire, nous vous répondrons avec plaisir ! 🤝

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par Sandra Grisard

Ancienne comptable reconvertie dans l’écriture, Sandra connaît les rouages de la gestion d’entreprise sur le bout des doigts. Aujourd’hui, elle met son expertise au service des indépendants en partageant des conseils concrets, simples et utiles pour gagner du temps et éviter les erreurs.

Questions fréquentes

Est-il possible de toucher le chômage après 4 mois de démission ?

Oui, après 121 jours d'attente (environ 4 mois), vous pouvez demander un réexamen de votre situation auprès de l'Instance Paritaire Régionale. Vous devrez prouver votre recherche active d'emploi durant cette période pour espérer obtenir des allocations.

Comment puis-je récupérer mes droits au chômage après une démission ?

Quatre possibilités : justifier d'un des 17 cas de démission légitime pour un droit immédiat, quitter un nouvel emploi avant 88 jours travaillés, utiliser le dispositif démission-reconversion avec validation ATpro, ou attendre 121 jours, puis saisir l'IPR.

Quels sont mes droits si je démissionne d'un CDI ?

En principe, aucun droit au chômage sauf si votre démission entre dans l'un des 17 cas légitimes ou le dispositif reconversion. Sinon, vous devez attendre 121 jours puis demander un réexamen auprès de l'Instance Paritaire Régionale avec un dossier de recherche d'emploi.

Comment toucher le chômage après 4 mois de démission ?

Après 121 jours d'attente (4 mois), saisissez l'Instance Paritaire Régionale avec un dossier complet prouvant votre recherche active d'emploi. L'IPR examine votre situation au cas par cas et peut accorder les allocations dès le 122ᵉ jour si votre dossier est convaincant.

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