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Comment créer son entreprise de paysagiste en 2025 ?

Vous rêvez de transformer votre passion pour les espaces verts en activité professionnelle ? En 2025, créer votre entreprise de paysagiste peut être un choix judicieux. Le marché affiche une croissance de 4% par an, porté par des clients soucieux d’adapter leur jardin au changement climatique. Mais, quelles compétences faut-il maîtriser pour se démarquer ? Comment structurer votre projet pour transformer cette passion en activité rentable et pérenne ? Découvrez ici les étapes essentielles pour lancer votre entreprise de paysagiste.

Comment créer son entreprise de paysagiste en 2025  ?

Résumé :

  • Le métier de paysagiste offre une grande diversité d’activités : entretien courant, création, maçonnerie paysagère ou conception de plans ;
  • Aucun diplôme n’est obligatoire pour exercer la plupart des activités d’entretien et d’aménagement. Seul le titre de paysagiste concepteur nécessite un diplôme d’État ;
  • Avant de vous lancer, réalisez une étude de marché approfondie pour identifier la concurrence locale et les besoins spécifiques de votre zone d’intervention, puis élaborez un business plan solide ;
  • Le choix du statut juridique est crucial : l’Entreprise Individuelle offre simplicité et faibles coûts de création tandis que l’EURL ou la SASU permettent une optimisation fiscale et sociale plus avantageuse pour les revenus élevés.

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Se lancer comme paysagiste en 2025 : les bases à connaître

Pourquoi se lancer à son compte en tant que paysagiste en 2025 ?

Le paysagisme représente un secteur d’avenir avec une multitude d’activités possibles : entretien courant, aménagement de jardins, maçonnerie paysagère ou conception d’espaces verts.

La demande est croissante, portée par les préoccupations écologiques et une population vieillissante qui externalise davantage l’entretien de ses espaces extérieurs. Si vous cherchez des idées d’entreprise prometteuses, ce secteur présente un excellent potentiel. Sa force réside également dans la diversité de la clientèle – particuliers, entreprises et collectivités – qui sécurise votre activité en ne dépendant pas d’un seul type de client.

Avantage supplémentaire : la plupart des activités sont accessibles sans diplôme spécifique et l’investissement initial reste modéré comparé à d’autres secteurs, facilitant ainsi l’accès à ce métier passionnant.

Quelles formations et diplômes pour créer son entreprise de paysagiste ?

Les formations techniques accessibles à tous niveaux

Pour exercer le métier de paysagiste, plusieurs parcours existent : le CAP Agricole Jardinier-Paysagiste, le Bac Pro Aménagements Paysagers, ou le BTSA et la Licence Pro pour une expertise supérieure. Quand se lancer ? Idéalement après avoir acquis une expérience pratique complémentaire à votre diplôme.

Le cas particulier du paysagiste concepteur

Le titre de paysagiste concepteur est réglementé depuis 2016 et exige un Diplôme d’État de Paysagiste (DEP), formation bac+5 dispensée par des écoles spécialisées. Cette qualification permet de concevoir des projets d’aménagement complexes.

Les certifications complémentaires indispensables

Deux certifications sont essentielles dans le secteur : le Certiphyto, obligatoire pour l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et le Certibiocide pour certains produits. De plus, des labels comme QualiPaysage ou la certification ISO 14001 valorisent votre entreprise auprès des clients et collectivités.

Compétences et qualités indispensables

Maîtrise technique du métier

Au-delà des connaissances théoriques, votre capacité à appliquer concrètement vos compétences sur le terrain fera la différence. Savoir analyser un sol, choisir les végétaux adaptés au climat local, et maîtriser les techniques d’irrigation permettra à vos réalisations de s’épanouir durablement.

Aptitudes commerciales et relationnelles

Savoir établir des devis précis, négocier avec les fournisseurs et entretenir une relation de confiance avec vos clients est crucial. Votre capacité à comprendre les besoins exprimés et à proposer des solutions adaptées fera la différence face à la concurrence. L’écoute active et la pédagogie vous permettront de fidéliser votre clientèle.

Compétences organisationnelles et personnelles

Enfin, la gestion efficace de votre planning, le respect des délais et la coordination des chantiers sont déterminants. Côté personnel, une bonne condition physique est nécessaire pour ce métier exigeant. Votre créativité pour concevoir des espaces harmonieux et votre rigueur garantiront des réalisations de qualité.

Structurez votre projet

créer une entreprise de paysagiste en 6 étapes : visuel

Réalisez une étude de marché

Analysez votre environnement concurrentiel

Commencez par recenser les entreprises de paysagisme dans votre zone d’intervention. Identifiez leur positionnement, leurs tarifs et leurs spécialités. Cette analyse vous permettra de repérer les services saturés et ceux où une opportunité existe. L’étude de la concurrence est une étape cruciale pour définir votre positionnement distinctif.

Cernez les besoins de votre clientèle cible

Déterminez qui seront vos clients : particuliers, entreprises ou collectivités ? Pour les particuliers, évaluez le niveau de vie moyen de votre secteur et les types d’habitations dominants. Pour les professionnels, identifiez les zones d’activités et les budgets d’entretien d’espaces verts habituels.

Détectez les opportunités de marché

Repérez les tendances locales et les niches peu exploitées. Utilisez questionnaires, observations de terrain et données des chambres consulaires pour affiner votre analyse et valider vos hypothèses.

Précisez votre offre

Choisissez votre positionnement stratégique

Définissez votre approche commerciale : souhaitez-vous être généraliste ou spécialiste ? Vous pouvez vous concentrer sur un segment spécifique (jardins écologiques, espaces urbains) ou proposer une offre complète. À l’instar d’une création d’entreprise multiservice, vous pourrez progressivement élargir votre gamme de prestations, mais un positionnement initial clair facilitera votre développement.

Structurez votre catalogue de services

Élaborez une liste détaillée et hiérarchisée de vos prestations : services de base (tonte, taille, désherbage), services intermédiaires (plantation, massifs) et services premium (aménagement complet, systèmes d’irrigation). Cette organisation claire facilitera votre communication.

Bon à savoir : Les prestations de jardinage chez les particuliers peuvent bénéficier du crédit d’impôt de 50% applicable aux services à la personne – un argument commercial puissant qui divise par deux le coût réel pour vos clients.

Différenciez-vous par l’innovation

Analysez les tarifs locaux pour un positionnement cohérent, puis distinguez-vous par une expertise distinctive : jardinage écologique, permaculture ou techniques innovantes. Les jardins de pluie, qui récupèrent et filtrent naturellement les eaux pluviales, connaissent un essor fulgurant en 2025 et peuvent constituer un avantage compétitif significatif face aux entreprises traditionnelles.

Optez pour le meilleur statut juridique

Les formes juridiques adaptées au paysagisme

L’Entreprise Individuelle convient aux entrepreneurs souhaitant démarrer rapidement avec peu de formalités. Les sociétés commerciales (EURL, SASU, SARL, SAS) permettent quant à elles une évolution plus structurée et éventuellement de s’associer. Pour les activités principalement agricoles, les formes spécifiques comme la Société Civile Agricole (SCA) ou le Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) offrent des avantages fiscaux et sociaux adaptés. Chaque option influence directement les coûts de création et votre mode de gestion.

Les critères essentiels pour votre décision

Au-delà de la protection patrimoniale, évaluez l’impact de votre choix sur votre statut social (TNS ou assimilé salarié), votre mode d’imposition (personnelle ou sociétale) et vos perspectives de développement.

Pour vous aider à comparer les différentes options, le tableau ci-dessous synthétise les caractéristiques essentielles de chaque statut juridique adapté aux paysagistes :

CritèresEIEURL/SASUSARL/SASMICRO BASCA/GAEC
Régime fiscalIR (micro ou réel)IR ou ISIR ou ISIR (abattement 87%)

IR (GAEC)

IS (SCA)

Régime socialSSI ou MSATNS (EURL) ou assimilé salarié (SASU)TNS (gérant majoritaire SARL) ou assimilé salarié (SAS)MSAMSA
Plafond de CA

Micro BIC : 188 700 €

 

Régime réel : illimité

IllimitéIllimité120 000 €Illimité
Coût de création

<0 € (micro)

< 500 € (EI au réel)

1 000 – 2 000 €1 500 – 2 500 €<50 €1 000 – 2 000 €

Construisez votre business plan et rechercher des financements

Élaborez un prévisionnel solide

Votre business plan doit présenter votre projet, le marché visé et votre stratégie commerciale. Le prévisionnel financier, pièce maîtresse du document, détaille vos revenus et charges sur 3 ans. Ce document vous servira de feuille de route et sera essentiel pour financer votre entreprise.

Structure votre financement

Distinguez les investissements de démarrage (matériel, véhicule, informatique) des besoins en fonds de roulement. Prévoyez une trésorerie initiale équivalente à au moins 3 mois de charges fixes pour absorber le décalage entre vos premières facturations et les encaissements.

Explorez toutes les sources de financement

Au-delà du prêt bancaire classique, explorez l’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE), les prêts d’honneur (5 000 € à 30 000 € sans garantie personnelle via Initiative France ou Réseau Entreprendre) et les aides régionales spécifiques au secteur agricole. Pour convaincre vos financeurs, mettez en avant votre expertise technique et la récurrence des contrats d’entretien garantissant des revenus stables.

Lancer et sécuriser son entreprise de paysagiste

Immatriculation et autres formalités administratives

Inscription auprès du guichet unique de l’INPI

Toutes les formalités passent par le guichet unique des entreprises géré par l’INPI. Si ces démarches vous paraissent complexes, des plateformes comme Indy peuvent vous accompagner dans toutes vos démarches d’immatriculation vous évitant ainsi des erreurs coûteuses. Pour accéder au site de l’INPI, cliquez juste ici.

Après votre déclaration, l’organisme compétent vous rattache à la structure adaptée en fonction de votre activité principale : 

  • La Chambre d’Agriculture pour les activités de production végétale (pépinière, plantation d’arbres, création de jardins avec fourniture des végétaux) ;
  • La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) pour les activités commerciales comme l’entretien d’espaces verts ou la vente d’objets de décoration de jardin ;
  • La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour les travaux de maçonnerie paysagère, terrassement et construction de structures extérieures.

Si vous exercez plusieurs activités, c’est celle générant le plus de chiffre d’affaires qui détermine votre rattachement principal.

Comprenez votre rattachement social

Selon votre activité principale :

  • Les activités d’entretien d’espaces verts et de production végétale relèvent de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ;
  • Les activités de maçonnerie paysagère dépendent de la Sécurité Sociale des Indépendants via l’URSSAF.

En cas d’activités multiples, vous ne cotiserez qu’auprès d’un seul organisme, déterminé par votre activité principale.

Finalisez votre enregistrement

Après validation de votre dossier, vous obtiendrez votre numéro SIRET et votre code APE (souvent 81.30Z pour les services d’aménagement paysager).

Bon à savoir : En paysagisme, votre immatriculation et votre régime social peuvent être dissociés. Ainsi, vous pouvez être inscrit à la CCI (activité commerciale), imposé en BIC, mais relever obligatoirement de la MSA pour vos cotisations sociales (ce qui est est le cas pour l’entretien des espaces verts). Cette spécificité est souvent source de confusion !

Les assurances obligatoires (RC pro, décennale, flotte, etc.)

La responsabilité civile professionnelle, une protection essentielle

La RC Pro couvre les dommages que vous pourriez causer aux biens ou aux personnes dans l’exercice de votre métier. Comptez entre 800 € et 1 500 € par an, variable selon votre chiffre d’affaires et les garanties choisies. Cette assurance est indispensable dès le premier jour d’activité.

La garantie décennale pour les ouvrages durables

Si vous réalisez des terrasses, murets ou autres aménagements pérennes, la garantie décennale est obligatoire. Elle couvre les malfaçons pendant 10 ans après la réception des travaux et coûte entre 1 000 € et 2 500 € annuels selon l’étendue de vos activités.

Les assurances de vos outils de travail

L‘assurance de votre véhicule professionnel (500 € à 1 200 €/an) doit couvrir le transport de matériel et les déplacements professionnels. Votre matériel coûteux (tondeuses, tronçonneuses, etc.) nécessite également une protection contre le vol et les dommages.

Les protections complémentaires recommandées

Une protection juridique et une assurance perte d’exploitation vous protégeront contre les litiges clients et les interruptions d’activité imprévues.

Investissements matériels, outils, véhicules

Le matériel de base pour démarrer

L’équipement initial représente un investissement conséquent : comptez 5 000 € à 15 000 € pour l’outillage de base. Les indispensables incluent tondeuse professionnelle, débroussailleuse, taille-haie, souffleur et petit outillage manuel (sécateurs, bêches, râteaux). Ajoutez un broyeur de végétaux si vous proposez l’évacuation des déchets verts.

Un véhicule adapté à votre activité

Un utilitaire fiable constitue le second investissement majeur (10 000 € à 25 000 €). Privilégiez un modèle avec un volume de chargement suffisant et un attelage pour remorque.

Stratégie d’équipement progressive

Adoptez une approche par étapes : commencez avec l’équipement minimal pour vos prestations de base, puis investissez dans du matériel spécialisé au fur et à mesure que votre clientèle s’élargit.

Bon à savoir : Pour réduire vos investissements de départ, privilégiez le matériel d’occasion (particulièrement pour les véhicules), la location ponctuelle pour les équipements spécialisés ou la mutualisation avec d’autres paysagistes – des solutions économiques qui préservent votre trésorerie !

Comment développer et fidéliser votre clientèle

Stratégies d’acquisition efficaces

Pour attirer vos premiers clients, combinez présence digitale et ancrage local. Créez un site web professionnel avec des photos de vos réalisations et optimisez votre référencement local sur Google My Business. Participez aux salons de l’habitat et foires locales pour rencontrer directement vos prospects. En parallèle, développez votre réseau à Bordeaux ou dans votre région en vous rapprochant des agences immobilières, architectes et constructeurs qui pourront vous recommander à leurs clients.

Fidélisez par des contrats réguliers

Proposez systématiquement des contrats d’entretien annuels avec passage mensuel ou trimestriel. Ces formules d’abonnement sécurisent votre chiffre d’affaires et créent une relation durable. Accompagnez-les d’un suivi personnalisé : calendrier d’interventions, conseils saisonniers et alertes végétales par email ou SMS.

Communiquez sur votre expertise

Constituez un portfolio de qualité photographique professionnelle et sollicitez des témoignages clients après chaque chantier réussi. Partagez régulièrement vos réalisations sur les réseaux sociaux, particulièrement Instagram et Pinterest qui valorisent le visuel.

Élargissez progressivement vos services

Diversifiez votre offre en ajoutant des prestations complémentaires : éclairage de jardin, installation d’arrosage automatique, création de potagers ou aménagements écologiques. Ces services additionnels augmentent votre valeur ajoutée et votre panier moyen par client.

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par Sandra Grisard

Ancienne comptable reconvertie dans l’écriture, Sandra connaît les rouages de la gestion d’entreprise sur le bout des doigts. Aujourd’hui, elle met son expertise au service des indépendants en partageant des conseils concrets, simples et utiles pour gagner du temps et éviter les erreurs.

Questions fréquentes

Quel est le meilleur statut pour un paysagiste ?

L'Entreprise Individuelle convient pour démarrer simplement, tandis que l'EURL/SASU est préférable pour une croissance rapide. Votre choix dépendra de votre activité principale et de vos objectifs de développement.

Est-il possible d'ouvrir une entreprise de paysagiste sans diplôme ?

Oui, aucun diplôme n'est requis pour l'entretien d'espaces verts. Seuls le titre de paysagiste concepteur et les activités utilisant des produits phytosanitaires (Certiphyto) nécessitent des certifications spécifiques.

Est-il possible de devenir auto-entrepreneur paysagiste ?

Il est possible de devenir auto-entrepreneur paysagiste si votre activité est artisanale (création et aménagement paysager). En revanche, les activités d’entretien courant des espaces verts relèvent de la MSA et ne sont pas compatibles avec le régime de la micro-entreprise.

Est-il possible de vendre des plantes en tant qu'auto-entrepreneur ?

Il n’est pas possible d’être auto-entrepreneur pour la production et la vente de végétaux, car il s’agit d’une activité agricole relevant de la MSA. En revanche, la revente de plantes achetées chez un fournisseur est considérée comme une activité commerciale et peut être exercée sous le statut de micro-entrepreneur.
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