Offre exclusive ! Créez votre entreprise gratuitement :  En profiter

L’actionnariat en entreprise : tout ce qu’il faut savoir !

L’actionnariat est l’un des points à ne pas négliger après la création d’entreprise. Il permet à des individus ou à des institutions d’investir au sein d’une société, de participer à sa croissance et de bénéficier de ses performances économiques. L’actionnariat joue aussi un rôle stratégique dans la mobilisation des ressources, la fidélisation des salariés et l’implication des parties prenantes. Mais qu’entend-on exactement par actionnariat ? Quels sont ses avantages et ses risques ? Indy vous dit tout dans cet article !

L’actionnariat en entreprise : tout ce qu’il faut savoir !

📝 En résumé

  • L’actionnariat est le fait de détenir des actions d’une entreprise : un actionnaire est le copropriétaire de la société et bénéficie de nombreux droits (vote, dividendes et informations), mais doit aussi assumer des risques financiers ;
  • Il existe trois types d’actionnaires : les actionnaires individuels (les particuliers), les actionnaires institutionnels (les banques, fonds et assurances) et les actionnaires salariés (les salariés) ;
  • L’actionnariat présente des avantages et des risques : les revenus via les dividendes ou les plus-values, la diversification du patrimoine et l’influence sur la stratégie sont de réels avantages. Cependant, des limites persistent comme la volatilité du marché et le risque de perte totale en cas de faillite de l’entreprise ;
  • Ce procédé a un impact sur l’entreprise : l’actionnariat finance sa croissance, oriente sa gouvernance et façonne sa culture. L’actionnariat salarié notamment, est un puissant levier de motivation et d’engagement collectif.

🚀 Envie de créer votre entreprise ?
Indy vous accompagne pas à pas, du choix de votre statut juridique jusqu’à l’obtention de votre Kbis. Avec notre accompagnement complet et offert pour tout abonnement au logiciel, démarrez votre activité en toute sérénité !
Créer mon compte

Qu’est-ce que l’actionnariat ?

L’actionnariat est le fait de posséder des actions d’une société. Une action n’est pas simplement un morceau de papier : elle représente une part du capital de l’entreprise, c’est-à-dire l’ensemble des apports (argent, biens ou brevets) qui ont servi à créer l’entreprise. En achetant une action, un investisseur devient donc copropriétaire de l’entreprise, proportionnellement au nombre d’actions qu’il détient. Ce statut lui donne certains droits, comme celui de participer aux décisions importantes de l’entreprise.

L’actionnariat peut concerner différents types d’investisseurs : des particuliers qui cherchent à faire fructifier leur épargne, des institutions financières qui gèrent des portefeuilles colossaux, ou encore les propres salariés de l’entreprise. Chacun de ces acteurs a un rôle distinct et des objectifs variés, allant de la simple valorisation d’un patrimoine à une implication stratégique profonde dans la gestion de l’entreprise.

Les différents types d’actionnaires

On distingue principalement trois grandes catégories d’actionnaires avec des motivations et un impact sur l’entreprise très différents.

Les actionnaires individuels

Les actionnaires individuels sont des particuliers qui investissent leur épargne personnelle dans des sociétés cotées en Bourse ou non cotées. Leur objectif principal est souvent double : la valorisation de leur patrimoine à long terme grâce à l’appréciation du cours de l’action, et la perception de revenus complémentaires via les dividendes réguliers. Avec l’émergence des plateformes de trading en ligne, leur nombre a considérablement augmenté, faisant d’eux une force non négligeable sur les marchés.

Les actionnaires institutionnels

Les actionnaires institutionnels sont des entités morales qui gèrent des capitaux importants pour le compte de tiers. On y trouve des fonds de pension, des compagnies d’assurances, des banques ou des fonds d’investissement. En raison du nombre important d’actions qu’ils détiennent, leur participation peut influencer fortement la gestion de l’entreprise. En effet, ils ont le pouvoir de nommer ou de révoquer des administrateurs et d’orienter les grandes décisions stratégiques. Ils intègrent de plus en plus des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans leurs décisions d’investissement.

Les actionnaires salariés

Les salariés actionnaires quant à eux sont les employés qui investissent dans leur propre entreprise. Cette forme d’actionnariat est unique car elle fusionne deux rôles : celui d’investisseur et celui de partie prenante directement engagée dans la réussite opérationnelle de la société. Ils bénéficient souvent de dispositifs avantageux, comme des plans d’épargne entreprise (PEE) ou des attributions d’actions gratuites, qui visent à aligner leurs intérêts sur ceux de l’entreprise et à renforcer leur motivation.

Les droits et responsabilités des actionnaires

Être actionnaire ne se limite pas à posséder un titre financier. Cela implique un ensemble de droits et de responsabilités qui structurent la relation avec l’entreprise.

Les principaux droits d’un actionnaire

  • La participation aux assemblées générales (AG) : c’est le moment clé de la vie démocratique de l’entreprise durant lequel sont prises les décisions majeures ;
  • Le droit de vote : chaque action donne généralement droit à une voix pour approuver les comptes, élire les membres du conseil d’administration, ou encore valider une fusion-acquisition ;
  • La perception de dividendes : vous pouvez recevoir une part des bénéfices distribués sous forme de dividendes ;
  • L’accès aux informations financières : vous bénéficiez du droit de consulter les rapports annuels et autres documents pour prendre des décisions éclairées.

Les responsabilités d’un actionnaire

  • Le risque financier : la plus grande responsabilité de l’actionnaire est la perte potentielle de son capital social investi. Si l’entreprise fait faillite, il peut tout perdre. Cependant, sa responsabilité est limitée à son apport, c’est-à-dire que ses biens personnels ne peuvent être saisis pour payer les dettes de l’entreprise ;
  • Le devoir de suivi : bien que non formelle, une responsabilité implicite consiste à suivre la performance de l’entreprise pour exercer son droit de vote de manière responsable.

Ainsi, l’actionnaire est à la fois un bénéficiaire potentiel de la réussite de l’entreprise et un acteur vigilant de sa gouvernance.

Comment fonctionne l’actionnariat ?

L’acquisition des actions

Les actions peuvent être acquises de différentes manières, chacune correspondant à un contexte particulier.

L’introduction en Bourse (IPO – Initial public offering)

Lorsqu’une entreprise souhaite lever des fonds importants et accroître sa notoriété, elle peut s’introduire en Bourse. En effet, durant l’IPO, les investisseurs peuvent souscrire pour acheter des actions à un prix fixé, avant même qu’elles ne soient échangeables sur le marché. C’est le passage du statut d’entreprise privée à celui d’entreprise publique.

Le marché secondaire

C’est le « marché de l’occasion » des actions. Une fois l’IPO passée, les actions sont achetées et vendues entre investisseurs sur des places boursières comme Euronext Paris. Leur prix fluctue en permanence selon la loi de l’offre et de la demande, influencé par les résultats de l’entreprise, les nouvelles du secteur mais aussi du climat économique général.

L’actionnariat salarié

Les employés peuvent acquérir des actions de leur entreprise, souvent à un prix préférentiel (avec une décote), via des plans spécifiques mis en place par leur employeur, comme une augmentation de capital qui leur est réservée.

Le mécanisme d’acquisition est clé, car il conditionne non seulement le prix d’entrée mais aussi la nature de la relation future entre l’actionnaire et l’entreprise.

À savoir :
Certaines entreprises utilisent aussi des solutions financières comme le lease back, qui leur permettent de libérer des liquidités tout en maintenant leur activité, ce qui peut avoir un impact sur la valeur des actions.

Les dividendes et plus-values : les deux moteurs de la rentabilité

Investir dans des actions permet de générer deux types de revenus, qui ne répondent pas à la même logique.

Les dividendes

Les dividendes correspondent aux versements réguliers (souvent annuels) effectués par l’entreprise à ses actionnaires. Ils représentent une part des bénéfices nets réalisés. Le montant du dividende par action est proposé par le conseil d’administration et voté en assemblée générale. Il constitue un revenu direct pour l’investisseur et est souvent privilégié par ceux qui cherchent une rentabilité stable.

Les plus-values

Elles correspondent aux gains réalisés lors de la revente des actions à un prix supérieur à celui d’achat. La plus-value reflète la valorisation du capital social investi et est liée à la croissance anticipée de l’entreprise.

Exemple :

Vous achetez 50 actions de l’entreprise A à 20 € l’unité (investissement total de 1000 €).

Deux ans plus tard, grâce à de bons résultats, le cours de l’action monte à 28 €.

Si vous revendez vos 50 actions, vous touchez 1400 €. Votre plus-value est de 400 € (1400 € – 1000 €).

La gouvernance et le vote en assemblée générale

Le droit de vote est le principal outil de pouvoir de l’actionnaire. En assemblée générale (AG), les actionnaires exercent ce pouvoir pour participer à des décisions stratégiques, comme :

  • L’approbation des comptes annuels et du rapport de gestion ;
  • La nomination ou révocation des membres du conseil d’administration, qui sont censés représenter leurs intérêts. Les administrateurs peuvent être rémunérés via des jetons de présence, c’est-à-dire des indemnités versées en échange de leur participation aux réunions et aux décisions stratégiques ;
  • Les décisions sur les opérations majeures comme une fusion, une acquisition, ou l’émission de nouvelles actions.

💡 Pour en savoir davantage sur l’actionnariat, consultez le site economie.gouv.fr en cliquant sur ce lien.

Le dirigeant et les actionnaires d'une entreprise en train de voter pour la prise d'une décision.

Quels sont les avantages et les risques de l’actionnariat ?

Les avantages pour les investisseurs

L’actionnariat, lorsqu’il est bien géré, présente de multiples avantages pour un investisseur. Voici les principaux :

  • La participation aux bénéfices : c’est l’avantage le plus direct. Les actionnaires peuvent recevoir des dividendes et ainsi profiter directement de la performance économique de l’entreprise ;
  • La valorisation du capital de la société : sur le long terme, les actions sont historiquement la classe d’actifs la plus performante. Le cours des actions peut augmenter significativement, générant des plus-values substantielles ;
  • La diversification de l’épargne : investir dans des actions de différentes sociétés et secteurs permet de répartir les risques. Cela protège le patrimoine global contre l’inflation et contre les difficultés d’un seul secteur économique ;
  • L’implication dans l’entreprise : pour certains actionnaires, notamment les salariés ou les membres de la famille fondatrice, posséder des actions est un moyen de peser sur la stratégie d’entreprise et d’assurer la pérennité et les valeurs de l’entreprise.

Les risques de l’actionnariat

Investir en actions comporte également des risques qu’il est crucial de comprendre. Parmi eux :

  • La volatilité du marché : les cours des actions peuvent fluctuer fortement et rapidement, à la hausse comme à la baisse, en réponse à des nouvelles économiques ou géopolitiques. Les actions peuvent donc perdre de la valeur rapidement ;
  • Le risque de dilution : lorsqu’une entreprise émet de nouvelles actions (pour financer un projet, par exemple), la proportion de capital détenue par les actionnaires existants diminue mécaniquement, ce qui peut réduire la valeur de leur participation et leur pouvoir de vote ;
  • Le risque économique spécifique à l’entreprise : des difficultés financières, une mauvaise décision stratégique ou la faillite de l’entreprise peuvent entraîner la perte totale ou partielle du capital investi. L’actionnaire est le dernier à être remboursé, après tous les créanciers.

L’impact de l’actionnariat sur l’entreprise

Pour l’entreprise, l’actionnariat est une arme à double tranchant. D’un côté, il favorise la mobilisation de ressources financières stables, assure la stabilité du capital et renforce l’engagement des parties prenantes. De l’autre, des conflits peuvent surgir entre des actionnaires aux visions différentes (court terme vs long terme) ou entre les actionnaires et les dirigeants, notamment sur la stratégie à adopter, le niveau de distribution des dividendes ou encore les choix d’investissement.

Qu’est-ce que l’actionnariat salarié ?

L’actionnariat salarié est un dispositif stratégique permettant aux employés d’acquérir des actions de leur propre entreprise, le plus souvent à des conditions financières avantageuses. Il s’agit d’un puissant outil de fidélisation et de motivation, car les salariés en groupe, en devenant copropriétaires, partagent directement les fruits de la réussite collective. Leur perspective change : ils ne sont plus seulement des exécutants, mais des partenaires engagés.

Les dispositifs les plus courants incluent :

  • Le Plan d’épargne entreprise (PEE) : les salariés peuvent y verser leurs primes (participation, intéressement) pour acheter des actions de l’entreprise, souvent avec un abondement de l’employeur (une somme complémentaire offerte) ;
  • Les stock-options (ou BSPCE pour les startups) : le salarié obtient le droit d’acheter des actions à un prix fixé à l’avance, après une certaine période. Si l’action a pris de la valeur entre-temps, il réalise un gain ;
  • Les Actions gratuites (AGA) : l’entreprise attribue gratuitement des actions à ses salariés, généralement sous condition d’ancienneté ou de performance.

Les avantages pour les salariés

L’implication et la motivation accrues

En effet, en étant impliqués, les salariés actionnaires ont un intérêt direct à la performance de l’entreprise. Cela renforce leur engagement et leur sentiment d’appartenance.

La constitution d’une épargne

C’est une excellente manière de se constituer un patrimoine financier à moyen ou long terme, en profitant de la croissance de son entreprise.

Les avantages fiscaux et sociaux

Les dispositifs d’actionnariat salarié bénéficient en principe de régimes très favorables, comme des réductions d’impôt ou des exonérations de cotisations sociales, ce qui maximise le gain net pour le salarié.

Les inconvénients pour les salariés

La concentration du patrimoine

Le principal risque est de « mettre tous ses œufs dans le même panier ». Investir trop dans son entreprise expose à un double risque : perdre à la fois son emploi et son investissement en cas de difficultés.

Le risque de performance

La valeur des actions dépend directement de la santé financière de l’entreprise. Il n’y a aucune garantie de gain.

La nécessité d’information

Les salariés doivent être accompagnés et formés pour bien comprendre les mécanismes financiers et les risques, afin d’éviter des décisions imprudentes.

Comment l’actionnariat impacte la stratégie d’entreprise ?

Influence sur la prise de décision

La composition de l’actionnariat a un impact direct sur la stratégie de l’entreprise. Voici comment :

  • Les actionnaires institutionnels, avec leur vision financière, peuvent pousser l’entreprise à se concentrer sur la rentabilité et l’efficacité opérationnelle ;
  • Les actionnaires salariés peuvent soutenir des projets d’innovation à long terme ou des initiatives visant à améliorer les conditions de travail, car ils ont une connaissance intime de l’entreprise ;
  • Un actionnariat familial privilégiera souvent la pérennité et la transmission, quitte à accepter une rentabilité plus faible à court terme.

Renforcement de la culture d’entreprise

L’actionnariat salarié, en particulier, est un formidable vecteur de culture d’entreprise. Il contribue notamment à :

  • Créer un sentiment d’appartenance fort et partagé ;
  • Aligner les intérêts de tous les collaborateurs sur des objectifs communs ;
  • Favoriser la communication interne et la transparence, car les salariés-actionnaires sont plus attentifs aux résultats et à la stratégie.

Les tendances actuelles

De plus en plus d’entreprises, notamment en France avec la Loi Pacte, encouragent l’actionnariat salarié. Les tendances actuelles visent à fidéliser les talents dans un marché du travail compétitif, en particulier dans les secteurs de la tech. Elles ont également pour but d’optimiser l’épargne entreprise en la transformant en un outil d’investissement productif. Mais aussi de renforcer la compétitivité en s’appuyant sur l’implication et l’intelligence collective des collaborateurs.

Des questions ? N’hésitez pas à utiliser l’espace commentaires, nous vous répondrons avec plaisir !

par Léa Deschamps

Léa est rédactrice de contenus chez Indy. Elle adore rendre la comptabilité claire et accessible, pour que vous puissiez la comprendre et la gérer facilement, en toute autonomie.

Questions fréquentes

Qu'est-ce que l'actionnariat ?

L'actionnariat est le fait de détenir des actions d'une entreprise. Une action étant un titre de propriété, l'actionnaire est copropriétaire de l'entreprise et a droit à une part de ses bénéfices (dividendes) et à un droit de vote lors des assemblées générales.

Quels sont les différents types d'actionnariat ?

On distingue principalement l'actionnariat individuel (particuliers), l'actionnariat institutionnel (fonds d'investissement, banques, assurances) et l'actionnariat salarié (employés de l'entreprise).

Quelle est la différence entre un actionnaire et un associé ?

Les deux termes désignent une personne qui détient des parts dans une entreprise. Juridiquement, on parle d'actionnaire pour les sociétés par actions (SA, SAS) et d'associé pour les autres types de sociétés (SARL, SCI). L'actionnaire détient des "actions", tandis que l'associé détient des "parts sociales".

Quelle est la fiscalité des dividendes et plus-values ?

En France, pour un particulier, les revenus du capital (dividendes et plus-values) sont soumis par défaut au Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, qui inclut l'impôt sur le revenu (12,8 %) et les prélèvements sociaux (17,2 %). Il est possible d'opter pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu si cela est plus avantageux.

Laisser un commentaire

Prêt pour la vraie indépendance ?

Comme 200 000 indépendants, gérez, pilotez et déclarez vous-mêmes.

Sans engagement - Sans carte bleue

Découvrez le logiciel Indy

La solution n°1 pour gérer votre comptabilité, vos factures et vos déclarations sans stress.

Ajoutez votre titre ici

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.