Le métier d’acheteur indépendant combine compétences en négociation, gestion des approvisionnements et stratégie d’achat. En tant que professionnel clé pour les entreprises, vous devez non seulement maîtriser les aspects opérationnels de votre métier, mais aussi respecter des obligations comptables strictes. Mais quelles sont les obligations comptables auxquelles un acheteur freelance doit se conformer ? Quelles solutions s’offrent à vous pour optimiser cette gestion et garantir la conformité fiscale ? Toutes les réponses à vos questions dans cet article !

📝 En résumé :
- Un acheteur est un professionnel chargé de l’acquisition de biens et services pour son entreprise ou ses clients. Il peut être salarié ou freelance ;
- Les obligations comptables de l’acheteur freelance dépendent du statut juridique choisi (micro-entreprise, entreprise individuelle ou société) ;
- L’acheteur en société doit tenir une comptabilité rigoureuse et produire chaque année une liasse fiscale ;
- L’acheteur en EI ou en micro-entreprise profite de démarches administratives simplifiées mais doit tout de même respecter certaines obligations comptables ;
- Utiliser un logiciel de comptabilité en ligne comme Indy facilite la gestion comptable et fiscale au quotidien.
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Zoom sur le métier d’acheteur
Qu’est-ce qu’un acheteur ?
Un acheteur est un professionnel chargé de l’acquisition de biens et services nécessaires au fonctionnement de son entreprise ou pour le compte de clients. Il peut exercer son métier dans différents contextes, que ce soit en tant que salarié au sein d’une entreprise ou en tant que freelance pour plusieurs clients.
Dans les deux cas, son rôle reste essentiel il doit : identifier, évaluer et sélectionner les fournisseurs tout en optimisant les coûts et en garantissant la qualité des produits ou services acquis.
Quelles sont les missions de l’acheteur ?
Les missions de l’acheteur, qu’il soit salarié ou freelance, sont généralement similaires et incluent :
- Analyse des besoins : Il collabore avec ses clients ou les services internes à l’entreprise pour définir précisément les besoins en biens ou services ;
- Prospection et sélection des fournisseurs : Il recherche et évalue les fournisseurs potentiels en fonction de critères tels que la qualité, le coût et la fiabilité ;
- Négociation des conditions d’achat : Il négocie les prix, les délais de livraison, les conditions de paiement et les services après-vente pour optimiser les conditions d’achat ;
- Gestion des contrats et suivi des commandes : Il assure le suivi des contrats, garantit le respect des délais et gère les litiges éventuels ;
- Veille du marché : Il surveille activement les tendances du marché, les innovations et les évolutions réglementaires pour anticiper les besoins futurs.
Comment devenir acheteur ?
Le métier d’acheteur, que l’on soit salarié ou freelance, exige une formation solide dans les domaines du commerce, de la gestion ou du management des achats. Un diplôme Bac +3 à Bac +5 est souvent requis, notamment dans des spécialisations telles que le commerce international ou le management des achats.
Un acheteur freelance devra, en plus de ses compétences techniques, développer une expertise dans la gestion de son propre business, ce qui inclut la gestion de ses clients, la négociation de ses honoraires et l’organisation de son temps de manière autonome. La maîtrise des outils digitaux et une bonne communication sont également cruciales, particulièrement pour travailler avec des clients à distance.
Enfin, être freelance dans ce domaine demande une forte capacité d’adaptation, une bonne gestion de la relation client, et parfois des compétences supplémentaires en gestion administrative et comptable.
Acheteur : prestataire de services ou marchand de biens ?
Bien que cette question puisse sembler anodine, elle est en réalité cruciale, car elle détermine non seulement la manière dont l’acheteur exercera son activité, mais aussi ses obligations comptables et fiscales.
- L’acheteur est considéré comme un prestataire de services s’il fournit uniquement des services à ses clients et ne revend pas les biens qu’il acquiert. Par exemple, un acheteur qui gère les approvisionnements pour une entreprise ou une organisation, sans revendre directement les produits, peut être qualifié de prestataire de services. Dans ce cas, il sera soumis au régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC).
- À l’inverse, l‘acheteur devient un marchand de biens lorsqu’il achète des produits dans le but de les revendre à ses propres clients pour réaliser des bénéfices. Il est alors soumis au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
Quel statut juridique pour un acheteur freelance ?
Avant de pouvoir se lancer à son compte, l’acheteur doit impérativement choisir un statut juridique sous lequel exercer. Ce dernier a le choix entre diverses structures :
- L’entreprise individuelle ;
- La société (SASU, SASU, SARL, EURL, etc.).
Chaque statut comporte des avantages et des inconvénients. Le choix idéal dépendra de la nature du projet et des ambitions de développement de l’acheteur.
L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle est une option simple et rapide pour débuter en tant qu’acheteur indépendant. Elle permet de créer une activité sans formalités complexes et avec une comptabilité simplifiée.
Le régime fiscal de la micro-entreprise simplifie d’autant plus les démarches administratives. Cependant, il est important de noter que ce régime est soumis à des seuils de chiffre d’affaires (188 700€ pour les marchands de biens et 77 700€ pour les prestataires de services). Ainsi, si votre chiffre d’affaires dépasse ces limites, vous ne serez plus éligible au régime de la micro-entreprise et devrez passer à un régime fiscal réel.
L’entreprise individuelle n’a pas de personnalité juridique distincte de celle de l’entrepreneur. Autrement dit, vous et votre entreprise formez une seule et même entité. Toutefois, depuis la loi n°2022-172 du 14 février 2022, les patrimoines personnel et professionnel sont séparés, offrant ainsi une meilleure protection. Pour consulter l’article de loi cliquez juste ici.
L’entreprise individuelle convient parfaitement si vous souhaitez travailler seul et gérer une activité à taille humaine. En revanche, si vous envisagez de vous associer ou d’embaucher, il sera préférable d’opter pour une société commerciale.
La société
Opter pour une société commerciale est souvent un choix judicieux pour un acheteur indépendant souhaitant développer son activité rapidement. La société permet d’embaucher des salariés mais aussi de vous associer, ce qui peut être essentiel si vous prévoyez de faire évoluer votre activité.
- La Société à Responsabilité Limitée (SARL) : Elle constitue une option stable et structurée, avec des règles claires et définies par le Code du commerce. C’est un choix adapté pour ceux qui souhaitent une gestion rigide et bien encadrée ;
- La Société par Actions Simplifiée (SAS) : Plus flexible, la SAS permet une organisation sur mesure, avec une gouvernance souple et la possibilité d’adapter les règles internes à vos besoins spécifiques ;
- L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) et la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) : Ces formes sont des équivalents unipersonnels de la SARL et de la SAS, permettant de démarrer seul tout en bénéficiant des avantages d’une société.
Choisir une société commerciale permet non seulement de protéger votre patrimoine personnel, mais aussi de faciliter les partenariats, les levées de fonds ou encore l’obtention de financements pour développer votre activité d’acheteur indépendant. Ce statut est particulièrement adapté si vous souhaitez faire croître votre entreprise sur le long terme.
Quelle comptabilité pour un acheteur freelance ?
L’acheteur est en entreprise individuelle
Au régime de la micro-entreprise
En micro-entreprise, l’acheteur bénéficie d’une comptabilité simplifiée. Voici les principales obligations à respecter :
- Tenue d’un livre des recettes, sans obligation d’enregistrer les dépenses ;
- Émission de factures conformes, avec toutes les mentions obligatoires ;
- Ouverture d’un compte bancaire dédié à l’activité professionnelle si le chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives ;
- Conservation des documents comptables (factures, déclarations, bons de livraison, etc.) pendant au moins 10 ans ;
- Déclaration du chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre à l’Urssaf, avec paiement d’un pourcentage fixe de cotisations sociales ;
- Les revenus professionnels doivent être déclarés via la déclaration annuelle 2042-C-PRO.
Bon à savoir : Un micro-entrepreneur bénéficie d’un abattement forfaitaire sur ses recettes, fixé à 34 % pour les BNC et 50 % pour les BIC. Il n’est donc imposé que sur 66 % ou 50 % de son chiffre d’affaires, et n’a pas à justifier ses dépenses réelles.
Au régime réel
Contrairement au régime de la micro entreprise, le régime réel permet de déduire vos charges réelles de vos recettes. Toutefois, les obligations comptables et déclaratives sont plus détaillées. Parmi celles-ci :
- La tenue d’un livre-journal pour enregistrer les recettes et dépenses de l’entreprise, ainsi qu’un registre des immobilisations et amortissements ;
- Comme en micro-entreprise, l’émission de factures conformes avec les mentions obligatoires est essentielle pour chaque prestation réalisée ;
- Si le chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives, l’ouverture d’un compte bancaire dédié devient obligatoire ;
- La conservation de tous les documents justificatifs administratifs pendant 10 ans est indispensable pour être en règle en cas de contrôle fiscal ;
- Au niveau déclaratif, vous devrez déclarer vos revenus via la déclaration annuelle de résultats, notamment via le formulaire n° 2035 si vous êtes en BNC ou via le formulaire n°2031 si vous êtes en BIC. Vous devez également faire parvenir la déclaration complémentaire de revenus (2042-C-PRO).
L’acheteur est en société
Les obligations de l’acheteur en société
Lorsque l’acheteur choisit d’exercer son activité en société, ses obligations comptables et fiscales deviennent plus complexes. Il doit veiller à respecter plusieurs exigences importantes pour se conformer à la législation en vigueur. Voici les principales obligations comptables et fiscales à suivre :
- Tenue d’un grand-livre et d’un livre-journal pour enregistrer toutes les opérations comptables ;
- Ouverture d’un compte bancaire professionnel dédié à la société, notamment pour y déposer le capital social ;
- Émission de factures conformes à la réglementation en vigueur ;
- Conservation des documents justificatifs (factures, contrats, etc.) pendant 10 ans ;
- Dépôt des comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexes) auprès de l’INPI ;
- Déclaration du résultat de la société via le formulaire 2065 (pour les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés), et selon le régime fiscal, l’annexe 2033 (pour le régime réel simplifié) ou l’annexe 2050 (pour le régime réel normal).
Notez, que L’acheteur en société peut, sous certaines conditions, opter pour l’impôt sur le revenu pendant 5 ans. Dans ce cas, il devra déclarer son résultat via la déclaration n°2035 et la déclaration de revenus 2042-C-PRO.
☝️ Bon à savoir : Dans le cadre d’une société, la principale différence entre le régime réel normal et le régime réel simplifié réside dans la présentation des comptes annuels. Le régime réel simplifié impose une version allégée du compte de résultat et du bilan comptable. Il s’applique par défaut aux sociétés dont le chiffre d’affaires est compris entre 77 700€ et 254 000€ pour les prestataires de services, ou entre 188 700€ et 840 000€ pour les vendeurs de biens. Si le chiffre d’affaires dépasse ces seuils, l’entreprise passe automatiquement au régime réel normal.
Indy accompagne les acheteurs dans leur comptabilité
La comptabilité d’un travailleur indépendant, notamment celle d’un acheteur, peut rapidement devenir un casse-tête si elle n’est pas bien organisée. Heureusement, avec une solution comme Indy, vous pouvez simplifier la gestion de votre comptabilité et vous concentrer sur votre cœur de métier.
- Facilité d’utilisation : Indy est un outil intuitif, facile à prendre en main, même si vous n’avez aucune connaissance en comptabilité. Vous pouvez y accéder à tout moment pour gérer votre activité de freelance ;
- Automatisation des tâches : Grâce à l’automatisation, vos transactions sont classées correctement dans les bonnes catégories du plan comptable, et vos livres comptables (livre de recettes, livre-journal, etc.) sont générés en quelques clics ;
- Création de devis et factures : Créez, personnalisez et envoyez tous vos devis et vos factures conformes directement depuis la plateforme ;
- Édition des documents fiscaux obligatoires : Nous vous guidons pas à pas pour éditer toutes vos déclarations fiscales (TVA, 2065, 2042 C-Pro, 2035, 2033, etc.) ;
- Gain de temps et réduction des erreurs : L’automatisation comptable minimise les risques d’oubli et d’erreurs, vous permettant de gérer sereinement vos finances et de vous concentrer sur votre activité d’acheteur freelance ;
- Accompagnement 5 étoiles : Nos conseillers vous accompagnent au quotidien et répondent à toutes vos interrogations : vous n’êtes pas seul dans votre comptabilité !
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