Vous souhaitez exercer le métier de sophrologue en libéral ? Très bonne décision ! Mais entre vos séances, le suivi de vos clients et le développement de votre activité, un aspect essentiel de votre métier ne doit pas être négligé : la comptabilité. Même si elle peut sembler complexe, une gestion rigoureuse est indispensable pour rester en règle avec la législation et assurer la pérennité de votre activité, que vous soyez auto-entrepreneur, entrepreneur individuel au régime de la déclaration contrôlée ou en société. On vous dit tout ce que vous devez savoir sur les obligations comptables du sophrologue, c’est parti ! 🧘♀️

🧘🏻♀️ En résumé :
- Un sophrologue en libéral peut exercer son activité sous plusieurs statuts : en entreprise individuelle (micro-entreprise ou déclaration contrôlée) ou en société (SASU, EURL…) ;
- Les obligations comptables varient en fonction de son statut : elle sont simplifiées en micro-entreprise et plus complètes en entreprise individuelle au réel ainsi qu’en société ;
- Le sophrologue est en principe redevable de la TVA sauf exception ;
- Pour simplifier la gestion et éviter les erreurs, un logiciel comme Indy permet d’automatiser la saisie comptable, suivre la trésorerie en temps réel et préparer facilement les déclarations fiscales.
Bonne nouvelle !
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Zoom sur le métier de sophrologue
Qu’est-ce qu’un sophrologue ?
Être sophrologue ne se limite pas à proposer des séances de relaxation : ce métier consiste à accompagner les personnes dans la gestion de leur stress, de leurs émotions et de leur bien-être global. Ce professionnel enseigne des techniques de respiration, de relaxation, de visualisation et de concentration pour aider ses clients à mieux gérer leur quotidien et améliorer leur équilibre physique et mental.
Lors d’une séance, le sophrologue combine exercices de respiration, relaxation dynamique, visualisations guidées et parfois méditation. Son rôle va au-delà de la simple pratique : il accompagne chaque client pour répondre à des besoins spécifiques, comme la gestion du stress au travail, l’amélioration du sommeil, la préparation à un examen ou un accouchement, ou encore le renforcement de la confiance en soi.
🧘 Bon à savoir :
Le sophrologue peut exercer dans différents contextes :
- En cabinet privé ;
- Dans des centres de bien-être ou cliniques ;
- En entreprise pour des séances de gestion du stress ;
- Ou à domicile / en ligne.
Il peut proposer des séances individuelles ou collectives, adaptées à tous les âges et à différents profils, allant des enfants aux adultes confrontés à des situations de stress particulier.
Comment devenir sophrologue ?
Le métier de sophrologue n’est pas encadré par un diplôme officiel en France. Cela signifie que, légalement, vous pouvez exercer sans certification. Cependant, suivre une formation reconnue est fortement conseillé pour garantir la qualité de votre pratique et inspirer confiance à vos clients.
Ces formations combinent théorie et pratique : vous y étudierez la psychologie, la physiologie, et apprendrez les différentes techniques de relaxation et de sophrologie.
🪷 La durée moyenne d’une formation se situe entre 12 et 24 mois. Elle peut inclure des stages pratiques et des séances supervisées. Les formations sont proposées en présentiel dans des écoles spécialisées ou parfois à distance via des modules en ligne.
Comment exercer le métier de sophrologue ?
Le sophrologue peut choisir entre plusieurs formes d’exercice :
- Exercice en solo : en créant une entreprise individuelle (au réel ou au régime micro-BNC) ;
- Création d’une société : en optant pour une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SAS) ou une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) pour exercer seul, ou une Société par Actions Simplifiée (SAS) ou une Société à Responsabilité Limitée (SARL) si vous souhaitez vous associer à d’autres praticiens.
Dans tous les cas, il est essentiel de bien comprendre vos obligations comptables et fiscales pour gérer votre activité sereinement.

Quelles sont les obligations comptables communes à tous les sophrologues ?
En tant que sophrologue, vous exercez une activité libérale non réglementée. Quelle que soit la structure juridique choisie (micro-entreprise, entreprise individuelle au réel, EURL, SASU, etc.), certaines obligations comptables et fiscales de base doivent être respectées.
Établir des factures (notes d’honoraires) conformes
Pour chaque prestation de service que vous réalisez, vous devez émettre une facture (ou note d’honoraires) respectant des règles précises.
Les mentions obligatoires à y faire figurer sont, entre autres :
- La date d’émission et un numéro unique de facture ;
- Votre identité (nom, adresse, numéro SIRET) et celle de votre client ;
- La description détaillée de la prestation (date de la séance, type de séance : individuelle, groupe, etc.) ;
- Le prix unitaire et le prix total HT ;
- Si vous êtes en franchise en base de TVA (cas fréquent pour les débutants) : la mention « TVA non applicable, article 293 B du Code général des impôts » ;
- Si vous êtes assujetti à la TVA : le taux de TVA applicable, le montant de la TVA et le prix TTC.
Conserver les documents comptables et justificatifs
Vous avez l’obligation légale de conserver l’intégralité de vos documents (factures émises et reçues, relevés bancaires, déclarations fiscales et sociales, etc.) pendant un délai de 10 ans à compter de la clôture de l’exercice concerné. Ces documents pourraient vous être demandés par l’administration fiscale dans le cadre d’un contrôle.
S’acquitter de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)
En tant que sophrologue exerçant régulièrement votre activité, vous êtes soumis à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), que vous soyez en micro-entreprise, en entreprise individuelle ou au sein d’une société.
Le montant de la CFE dépend principalement de l’existence et de la valeur de votre local professionnel. Si vous disposez d’un cabinet ou d’un espace dédié, la cotisation est calculée sur la valeur locative de ces biens. En l’absence de local ou si sa valeur est faible, une base forfaitaire minimale est utilisée pour déterminer la cotisation.
Il existe toutefois des exonérations : si votre CA hors taxes de l’année N‑2 (c’est-à-dire deux ans avant l’année d’imposition) était inférieur à 5 000 €, vous êtes dispensé du paiement de la cotisation minimale. De plus, les sophrologues bénéficient d’une exonération automatique pour la première année d’activité.
Les obligations comptables en fonction de votre statut
Les obligations comptables comptables du sophrologue varient en fonction de son statut juridique.
Le sophrologue en entreprise individuelle
Les revenus du sophrologue en EI sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC)
Au régime micro-BNC
La micro-entreprise est la forme simplifiée de l’entreprise individuelle, idéale pour démarrer sans trop de démarches administrative. Le sophrologue n’a pas l’obligation de produire un bilan, un compte de résultat ou un inventaire annuel. La comptabilité se limite à la tenue d’un livre des recettes dans lequel toutes les entrées sont enregistrées chronologiquement.
Ces recettes doivent être déclarées tous les mois à l’URSSAF, qui se charge de calculer les cotisations sociales selon le taux applicable.
Chaque année, le CA doit également être déclaré via le formulaire 2042-C-PRO (pour le télécharger, c’est par ici).
Le saviez-vous ? En micro-entreprise, vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles (loyer, assurances, frais de déplacement, fournitures…). En revanche, un abattement forfaitaire de 34 % est appliqué sur votre CA, réduisant ainsi votre base imposable.
Au régime de la déclaration contrôlée
Lorsque le CA dépasse le seuil du régime micro, le sophrologue bascule automatiquement au régime réel de la déclaration contrôlée. La comptabilité devient un peu plus complexe mais permet de déduire toutes les charges professionnelles.
Concrètement, vous devez tenir un Grand livre, un livre-journal ainsi qu’un registre des immobilisations et des amortissements. Les revenus sont déclarés une fois par an via le formulaire 2042-C-PRO, accompagné de la déclaration 2035 qui récapitule les recettes et les charges déductibles.
L’avantage principal de ce régime ? Vous n’êtes pas limité par un plafond de chiffre d’affaires et vous pouvez déduire l’intégralité de vos charges professionnelles tout en évitant la tenue de comptes annuels détaillés ou d’un inventaire annuel.
Le sophrologue en société
Si vous décidez de créer une société pour exercer votre activité de sophrologue, comme une SASU ou une EURL, vous créez une entité juridique distincte. La société a sa propre existence légale et doit respecter ses propres obligations comptables et fiscales, qui sont plus strictes que celles d’une entreprise individuelle.
Le régime réel simplifié
Tant que le chiffre d’affaires de votre société ne dépasse pas 254 000 € vous pouvez bénéficier du régime réel simplifié, ici vous devez :
- Tenir à jour les livres comptables essentiels, comme le Grand livre et le livre-journal ;
- Préparer des comptes annuels simplifiés chaque année (incluant un bilan, un compte de résultat et des annexes simplifiées) ;
- Réaliser un inventaire annuel simplifié.
Le régime réel normal
Lorsque votre CA dépasse le seuil du régime réel simplifié, le régime réel normal s’applique. La comptabilité devient alors plus détaillée et exigeante :
- Gestion complète et précise de toutes les opérations comptables ;
- Établissement d’une liasse fiscale annuelle incluant les comptes annuels détaillés, la déclaration de résultat et les annexes obligatoires ;
- Réalisation d’un inventaire annuel complet.
Le sophrologue et la TVA
La question de la Taxe sur la Valeur Ajoutée est souvent source de confusion pour les sophrologues, d’autant plus que leur activité se situe à la croisée du bien-être et de la santé. En règle générale, leurs prestations sont soumises à la TVA, sauf dans quelques cas particuliers où une exonération peut s’appliquer.
Les cas d’exonération possibles
Un sophrologue peut être exonéré de TVA s’il exerce dans le cadre d’une mission reconnue d’intérêt général, par exemple lorsqu’il intervient dans un établissement de santé, une structure médico-sociale agréée ou en partenariat avec des organismes à vocation thérapeutique. Ces cas restent toutefois exceptionnels : la plupart des sophrologues exerçant en libéral sont soumis à la TVA.
Les différents régimes de TVA applicables
Trois régimes de TVA peuvent concerner le sophrologue :
- La franchise en base de TVA ;
- Le régime réel simplifié de TVA ;
- Le régime réel normal de TVA.
La franchise en base de TVA
Tant que votre CA reste en dessous de 37 500 €, vous profitez de la franchise en base de TVA, et n’avez aucune déclaration à effectuer : vous ne facturez pas la TVA à vos clients, et vous ne la récupérez pas sur vos dépenses. Vos factures doivent alors intégrer la mention obligatoire : « TVA non applicable, article 293 B du CGI ».
En revanche, dès que vous dépassez les seuils fixés par la loi, vous devenez redevable de la TVA.
Le régime réel simplifié
Ce régime concerne les sophrologues dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil de la franchise en base, tout en restant inférieur à 254 000 € (CA12). Il offre une gestion relativement légère : vous n’avez qu’à déposer une déclaration annuelle de TVA (formulaire CA12), accompagnée du versement de deux acomptes dans l’année (en juillet et en décembre). Ces acomptes sont ensuite régularisés au moment de la déclaration finale.
Le régime réel normal
Si votre CA dépasse le seuil du régime simplifié, vous basculez automatiquement vers le régime réel normal de TVA (CA3). Dans ce cas, les déclarations deviennent plus fréquentes : vous devez déclarer et reverser la TVA chaque mois ou chaque trimestre, à l’aide du formulaire CA3.
Obligations comptables du sophrologue : notre tableau comparatif
| Critère | Micro-entreprise | Déclaration contrôlée | Société |
| Forme juridique | Entreprise individuelle simplifiée | Entreprise individuelle classique | SAS/SASU, SARL/EURL |
| Nombre d’associés | 1 seul | 1 seul | 1 ou plusieurs selon la forme |
| Obligations comptables | Journal des recettes uniquement | Comptabilité complète : livre-journal, grand-livre, balance, annexes | Comptabilité commerciale complète : journal, grand-livre, bilan, compte de résultat, annexe |
| Déclaration fiscale | Formulaire n°2042 C Pro + déclarations de CA mensuelles à l’URSSAF | Formulaire n°2035 + formulaire 2042 C PRO | Formulaire n°2035 (IR) ou n°2065 (IS) selon la structure |
| Déduction des charges | Abattement forfaitaire de 34 % (pas de déduction réelle) | Toutes les charges professionnelles déductibles | Toutes les charges professionnelles déductibles |
| Cotisations sociales | Calculées sur le chiffre d’affaires via l’URSSAF | Calculées sur le bénéfice réel via l’URSSAF | Selon le régime social du dirigeant (TNS ou assimilé salarié) |
| TVA | Soumis sauf si franchise en base | Soumis sauf si franchise en base | Soumis sauf si franchise en base |
| Complexité administrative | Faible | Moyenne | Élevée |
| Avantages principaux | Simplicité et rapidité de gestion/création | Optimisation fiscale grâce à la déduction des charges | Protection du patrimoine, cadre sociétaire, possibilité d’associer plusieurs professionnels |
| Inconvénients principaux | Pas de déduction réelle des frais, limite de CA | Comptabilité plus lourde | Comptabilité et obligations fiscales complexes, coût de création et fonctionnement plus élevé |
Comment tenir votre comptabilité de sophrologue ?
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- Préparer vos documents fiscaux (Grand-livre, livre journal, etc.) ;
- Remplir vos déclarations en quelques clics (déclarations de TVA, liasse fiscale, etc.).
Avec Indy, vous gagnez un temps précieux et gardez le contrôle total sur votre gestion, tout en bénéficiant d’un accompagnement clair et accessible.
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Des interrogations au sujet de la comptabilité du sophrologue ? Nous vous répondons dans les commentaires ! 🪷
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